PREMIER JOUR EN CROATIE : DUBROVNIK
Après avoir subi un long retard de plus de 3 heures au départ de Roissy (charter pas cher mais charter galère !...) nous sommes arrivés à notre hôtel à plus de 2 heures du matin... Cela commençait plutôt mal mais n'avait en rien entamé notre détermination à profiter d'un séjour d'une semaine en Dalmatie... Lever matinal et c'est parti !...
A nous DUBROVNIK !!!
La vieille ville est éclairée par un soleil quelque peu hésitant... Dommage que la luminosité ne soit pas meilleure.
De si loin, on distingue le port et on devine les fortifications. Approchons-nous en zoomant...
De si loin, on distingue le port et on devine les fortifications. Approchons-nous en zoomant...
Les bombardements avaient gravement endommagé la ville, détruisant de nombreuses toîtures et incendiant les charpentes, mais aujourd'hui, les habitants ont restauré avec beaucoup de courage les bâtiments atteints et les traces de la guerre ont presque disparu...
Approchons nous...
Voici la porte Pile surmontée d'une statue de Saint-Blaise, le protecteur de la ville.
Voici la porte Pile surmontée d'une statue de Saint-Blaise, le protecteur de la ville.
Entrons...
Au fond de l'image, sur la droite, une plaque blanche explicative des dommages causés par la guerre à la ville fortifiée témoigne de la violence des bombardements subis...
Franchissons un nouveau portail monumental...
Franchissons un nouveau portail monumental...
Nous voici sur la Placa (aussi appelée Stradun) qui est l'artère principale de la vieille ville et traverse Dubrovnik d'Ouest en Est, de la porte Pile à la porte Ploce (prononcer plotché). Elle est pavée de grandes dalles polies par les passages successifs durant des siècles et devient glissante sous la pluie...
A gauche de l'image, l'église Saint-Sauveur érigée après le séisme de 1520 afin de conjurer la colère divine. Sa façade est de style Renaissance mais on y trouve aussi des éléments d'architecture Gothique. Le clocher du couvent des franciscains, visible à l'arrière plan, culmine à plus de 40 mètres.
Non visible sur l'image, une imposante fontaine à dôme appelée Onofrio se situe en face de cette église, alimentée en eau potable par l'ancien système romain d'acqueduc aujourd'hui encore entretenu à grands frais !
Nous entrons maintenant dans le monastère franciscain jouxtant l'église pour découvrir la pharmacie du monastère, encore opérationnelle (une des plus anciennes d'Europe, fondée en 1317) et le cloître à colonnettes dont la construction remonte à la seconde moitié du 14è siècle. Il abrite un jardin au milieu duquel se situe un magnifique puits gothique.
A gauche de l'image, l'église Saint-Sauveur érigée après le séisme de 1520 afin de conjurer la colère divine. Sa façade est de style Renaissance mais on y trouve aussi des éléments d'architecture Gothique. Le clocher du couvent des franciscains, visible à l'arrière plan, culmine à plus de 40 mètres.
Non visible sur l'image, une imposante fontaine à dôme appelée Onofrio se situe en face de cette église, alimentée en eau potable par l'ancien système romain d'acqueduc aujourd'hui encore entretenu à grands frais !
Nous entrons maintenant dans le monastère franciscain jouxtant l'église pour découvrir la pharmacie du monastère, encore opérationnelle (une des plus anciennes d'Europe, fondée en 1317) et le cloître à colonnettes dont la construction remonte à la seconde moitié du 14è siècle. Il abrite un jardin au milieu duquel se situe un magnifique puits gothique.
La grand place (luza) sur laquelle aboutit le Stradun présente sur la gauche le palais Sponza où l'on frappait monnaie du temps de la République. Sa façade combine les styles Gothique et Renaissance avec des fenêtres en ogives au premier étage et au rez-de-chaussée des arcades inspirées des temples antiques. Tout à côté, dans une niche aménagée sur la façade du grand conseil, se tient la petite Onofrio (voir photos ci-dessous)
Dominant la grand place, la tour de l'horloge culmine à + de 30 mètres. Des personnages de bronze patinés par le temps, les verts, frappent les heures...
Sur cette image, on remarque au loin la Cathédrale et sur la gauche, une avancée marquant l'entrée du palais des Recteurs. L'église Saint-Blaise quant à elle se situe sur la droite, face au palais Sponza, mais est en pleine restauration, bardée d'échafaudages. A voir une autre fois !
Cette cathédrale a été rebâtie après le séisme de 1667,sur les ruines d'une église romane. Sa façade est baroque. A l'intérieur, un tableau du Titien surmonte le maître-autel.
Le palais du Recteur, détruit par un incendie au XVè siècle,est reconstruit, puis endommagé par une explosion. Restauré, il est victime d'un séisme en 1667, d'où une architecture mélangeant Gothique, Renaissance et Baroque. En voici l'entrée...
Le palais du Recteur, détruit par un incendie au XVè siècle,est reconstruit, puis endommagé par une explosion. Restauré, il est victime d'un séisme en 1667, d'où une architecture mélangeant Gothique, Renaissance et Baroque. En voici l'entrée...
A l'intérieur, dans la cour, l'escalier à balustrade conduit à l'étage abritant le musée d'histoire de la ville, avec collection de meubles, tableaux et divers objets de décoration témoins de l'art de vivre ragusan.(ci-dessous, l'escalier à balustrade baroque)
NOUS ALLONS MAINTENANT NOUS ATTAQUER AUX FORTIFICATIONS...
Les remparts atteignent une hauteur de 25 mètres et une largeur maximale de 6 mètres. Ils courent sur près de 2 kilomètres que l'on va parcourir sur un chemin de ronde. A chacun des angles se trouve une forteresse qui renforce la muraille; s'y ajoutent des poivrières sur la tour Minceta située côté terre.
Les remparts atteignent une hauteur de 25 mètres et une largeur maximale de 6 mètres. Ils courent sur près de 2 kilomètres que l'on va parcourir sur un chemin de ronde. A chacun des angles se trouve une forteresse qui renforce la muraille; s'y ajoutent des poivrières sur la tour Minceta située côté terre.
Nous sommes ici sur le chemin de ronde, dominant l'entrée du petit port.
Les toîts, pour la plupart détruits dans les années 1991-1992 lors des huit mois de siège de la ville, ont été restaurés sous l'égide de l'UNESCO. les tuiles rouges ont remplacé les tuiles anciennes de couleur ocre patinées par le temps.
Le chemin de ronde présente fréquemment des escaliers abrupts à monter ... ou à descendre. C'est du sport !
Nous sommes arrivés à mi-chemin, près de la porte Pile...
Après avoir monté cet escalier très raide , nous atteindrons le point culminant de l'enceinte.
Nous approchons du port Et gare à celui qui voudrait attaquer la place: le canon veille...
La boucle est bouclée et les 2 kilomètres accomplis... Le port peut dormir tranquille: aucune menace à l'horizon, si ce n'est les touristes ! (encore peu nombreux en ce début Mai)
Au revoir Dubrovnik... Demain est un autre jour .
